L’Organisation mondiale de la santé (OMS) lance un appel avec l’ONU, l’UNICEF et d’autres partenaires pour que l’on conçoive des plans d’action contre la diffusion de fausses informations à propos du coronavirus.
«Les fausses informations font partie aujourd’hui des difficultés qui augmentent le plus rapidement pour les enfants», souligne Henrietta Fore, directrice générale de l’UNICEF. «Ces fausses informations sapent la confiance dans la science et la médecine et divisent les communautés. Dans leur forme extrême, par exemple quand elles convainquent les parents de ne pas vacciner leurs enfants, elles peuvent même être mortelles. Comme les fausses informations sont plutôt un symptôme du vrai mal, il faut, pour les combattre, faire davantage que transmettre la vérité. Il s’agit de générer la confiance entre les forces dirigeantes, les communautés et les particuliers.»
L’avis du directeur général de l’OMS, le dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus: «Pour combattre la pandémie, nous avons besoin de confiance et de solidarité. Les fausses informations empêchent de répondre de manière appropriée à la pandémie. Nous devons unir nos forces pour combattre la pandémie de Covid-19 et encourager les conseils scientifiquement fondés concernant la santé publique.»
L’OMS et ses partenaires ont demandé avec insistance aux pays d’associer les communes lors de la conception des plans d’action nationaux et de favoriser la confiance et la résistance face aux fasses informations. Les médias, différentes plateformes de réseaux sociaux, des personnalités influentes de la société civile et des influenceurs ont été invités eux aussi à renforcer leurs actions pour diffuser des informations exactes et prévenir la diffusion de fausses informations. L’accès à des informations correctes et le libre échange d’idées en ligne et hors ligne sont le pivot de réactions efficaces et crédibles dans le domaine de la santé publique.